Publications

OSS, UNESCO
2001

L'OSS, depuis 1992, marque un intérêt particulier au développement de plate-forme de concertation entre les pays partageant les ressources en eau non renouvelables.

Il s’agit pour l'OSS de promouvoir une «conscience de bassin» en travaillant à l’amélioration et à l’échange des connaissances sur ces ensembles (définition géologique et hydrogéologique mais également reconsidération des modèles...), à la mise en place effective de mécanismes de concertation face à une gestion encore mal maîtrisée, et à l’harmonisation des cadres législatifs.

L’OSS et l’UNESCO ont établi une coopération fructueuse sur ce thème et se sont associés pour diffuser cette réflexion sur les enjeux que représente dans la zone de l’Observatoire pour les années futures cette ressource limitée. Cette réflexion sur les ressources en eau des pays de l’OSS est réalisée avec le concours de Jean MARGAT. Editée pour la première fois en 1995, elle s’est révélée un cadre adéquat pour une évaluation à l’échelle régionale. Elle revêt aujourd’hui une importance particulière suite à la signature de la Convention Internationale de Lutte contre la Désertification par plus de 187 pays à ce jour.

Les ressources en eau des pays de l'OSS
Gestion des ressources en eau
Etudes & Rapports
OSS, CEN-SED
978-9973-856-26-5
2008

Depuis le début du XXe siècle, on érige des remparts naturels autour des espaces vitaux pour les populations locales du circum-Sahara. Destinés au départ à les protéger de l’ensablement et de l’érosion, les ceintures (plantation d’arbres autour des agglomérations) et les barrages verts (reboisement intensif sur de larges étendues de terres) ont peu à peu évolué vers des structures exploitables et productives et contribuant à l’amélioration des revenus locaux. Leur concept et leur mise en place varient selon les pays. En Mauritanie, au Burkina Faso, au Kenya, par exemple, les communautés participent à leur installation et à leur entretien.
L’idée d’une grande muraille verte est née en réponse à cette préoccupation majeure : lutter contre les effets combinés de la dégradation du milieu rural naturel et de la sécheresse.
Cette présente note, partant des expériences de ceintures et barrages verts dans les pays circum-sahariens, expose le concept de l’initiative Grande muraille verte et propose des éléments de programmation.

Initiative de la Grande Muraille Verte
Gestion des Terres
Etudes & Rapports
OSS
978-9973-856-90-6
2015

L’Afrique, continent le moins émetteur de gaz à effet de serre (3,8% des émissions mondiales des GES) est fortement vulnérable au changement climatique.

Malgré un fort potentiel d’expériences réussies, permettant à ses populations de s’adapter à ses effets, les mesures d’adaptation engagées restent insuffisantes face aux enjeux.

La gestion durable des terres arables apparait aussi comme une solution pour limiter les émissions de GES et aussi de accroitre leur potentiel de séquestration.

L’Afrique et les pays de la zone OSS se sont donc engagés pleinement dans la lutte contre le changement climatique.

Presque tous les pays africains et de la zone OSS ont ainsi présenté leurs contributions nationales (INDCs) en vue de la COP 21. Dans ce contexte, il est nécessaire que les pays puissent accéder aux outils de financements existants pour remplir leurs engagements.

Ainsi, l’OSS poursuit ses efforts auprès de ses pays membres pour les appuyer dans la gestion durable de leurs ressources naturelles et pour accéder à cette finance climatique.

Les changements climatiques sont une réalité ?
Changement Climatique
Plaidoyer
OSS
978-9973-856-78-4
2014

L’Atlas que nous vous présentons concerne une Cartographie de l’Occupation du Sol (COS) du Mali, réalisée dans le cadre du projet «Gestion Intégrée de la Terre et de l’Eau pour l’Adaptation à la Variabilité et au Changement Climatique» (ILWAC Mali), financé par la Banque Mondiale. Il intègre des cartes au 1/250 000 établies à partir d’images satellite récentes.

La Cartographie de l’Occupation du Sol a constitué le support de base pour l’élaboration de cartes de l’estimation du potentiel de séquestration du carbone et l’analyse de la vulnérabilité des différentes régions du Mali aux effets liés à la variabilité et au changement climatique : sècheresse, feux de brousses tardifs, inondations.

Nous espérons que cet ouvrage pourra contribuer à améliorer la connaissance des ressources naturelles au Mali et de leur évolution pour aider à la prise de décision sur les programmes, projets et actions d’adaptation à mettre en œuvre.

Il est accompagné d’un support numérique contenant l’intégralité du système d’information sur l’occupation et la Gestion Durable des Terres et de l’Eau (SI-GDT) au Mali, établi dans le cadre du projet ILWAC. Par ailleurs, l’ensemble des données ayant été utilisées et des cartes thématiques dérivées a été intégré au «Système d’Information sur la Gestion Durable des Terres» (SI-GDT : www.gdtmali.org/sigdt)

ILWAC
Mali | Atlas des cartes d'occupation du Sol
Gestion des Terres
Atlas
OSS
978-9973-856-70-8
2011

Après un processus d’appel d’offres international lancé par l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), le bureau d’étude SEREFACO Consultants Limited a été recruté pour entreprendre cette étude du projet «Cartographie, Evaluation et Gestion des ressources en eau transfrontalières dans la sous-région IGAD, couvrant le Djibouti, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Kenya, la Somalie, le Soudan et l’Ouganda». L’objectif principal de ce service de consultation est d’évaluer et d’analyser les ressources en eau, les conditions socio-économiques et environnementales de la sous-région et proposer un ensemble de stratégies, recommandations et plans d’action pour permettre aux États membres mettre en œuvre et opérationnaliser un processus de gestion intégrée des ressources en eau transfrontalières. Le projet s’est concentré sur l’acquisition de données, informations et connaissances pour soutenir des politiques et stratégies de gestion commune et durable des ressources en eau aux niveaux national et sous-régionale.

Ce rapport vise à présenter les principaux résultats de l’étude et les recommandations stratégiques et plans d’action proposées pour faire avancer la mise en œuvre et le fonctionnement des processus de la GIRE dans la sous-région IGAD.

Ce projet a été financé par la Facilité Africaine de l’Eau, don mis à la disposition de l’IGAD pour entreprendre l’étude des ressources en eau transfrontalières de la sous-région à l’exception du bassin du Nil qui est actuellement couvert par le programme de l’Initiative du Bassin du Nil. L’OSS a été le client au nom de l’IGAD pour cette mission.

IGAD
IGAD | Recommandations générales
Gestion des ressources en Eau
Etudes & Rapports
OSS
978-9973-856-66-1
2011

Plusieurs bassins et systèmes aquifères transfrontières ont été identifiés dans la sous-région de l’IGAD. La base d’une gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) est que les différents usages de l’eau sont interdépendants. Ces usages ont tendance à avoir des incidences transfrontalières. Ainsi mettre en œuvre de la GIRE dans les bassins transfrontaliers constitue un mécanisme viable pour relever les défis. Le problème pour la plupart des pays est la longue histoire de développement unisectoral. Les ressources en eau sont peu distribuées dans l’espace et très variable dans le temps. En outre, les données sur la demande en eau et l’utilisation sont rares et peuvent être peu fiables dans les zones où elles existent. Ainsi, le besoin d’évaluation et de planification de l’eau était évident.

Le modèle WEAP a été utilisé pour la modélisation des ressources en eau dans la sous-région de l’IGAD. Les données sur l’offre et la demande ont été recueillies au niveau national et international et utilisées. Le modèle a ensuite été développé avec succès pour six bassins fluviaux transfrontaliers dans la sous-région IGAD. Les scénarios alternatifs de gestion de l’eau ont été simulés. Les résultats étaient très optimistes, assurant que la sous-région l’IGAD a des ressources en eau considérables qui, si elles sont bien gérées, peuvent servir les besoins des habitants du bassin.

La mise en œuvre de la GIRE est compliquée par le manque de volonté politique, le manque d’outils institutionnels et juridiques et aussi le manque de capacités des ressources humaines. Un plan global est nécessaire pour envisager la manière de faire la transformation et cela commencerait par une nouvelle politique de l’eau afin de refléter les principes de gestion durable des ressources en eau.

IGAD
IGAD | Composante GIRE
Gestion des ressources en Eau
Etudes & Rapports
OSS
978-9973-856-68-5
2011

La section modélisation des ressources en eau a conceptualisé et développé un modèle hydrologique pour l’évaluation des ressources en eau des bassins transfrontaliers identifiés dans la région de l’IGAD. Malgré le manque de données (données météorologiques, débits journaliers, etc.) qui ont limité le calage du modèle, plusieurs tentatives ont été menées pour assurer une estimation efficace des ressources en eau pour les bassins de l’IGAD.

L’évaluation de la performance hydrologique du modèle SWAT à un pas de temps journalier / mensuel pour les bassins de l’IGAD a fait face à de grands défis dans la base de données, en particulier concernant les observations journalières - un certain nombre d’observations sont manquantes. Le calage du modèle requiert la disponibilité des données d’écoulements fiables pour les grands fleuves dans les bassins en termes à la fois temporelle et spatiale. Ces données n’étaient pas disponibles pour l’étude actuelle. Par conséquent, l’étude a utilisé les données disponibles provenant d’autres sources qui sont éparses et pas exemptes d’erreurs. Par ailleurs, le modèle a permis de mieux comprendre la réponse hydrologique de plusieurs bassins versants de l’IGAD et l’utilisation potentielle de la ressource. Une étude de sensibilité simple a permis de réduire le défi lié au calage.

La modélisation des ressources en eau des Six (6) bassins fluviaux transfrontaliers identifiés (Danakil, Gash-Baraka, Turkana-Omo, Ayesha, Juba-Shebelle et Ogaden) représentent une première tentative de modélisation compréhensive de leurs ressources en eau dans la sous-région IGAD. Pour la plupart des bassins, l’estimation des ressources en eau annuelles disponibles ont été en bon accord avec les résultats d’autres études. Ainsi, de telles estimations pour tous les bassins ont besoins d’investigations supplémentaires avant de pouvoir être utilisé comme base de prise de décisions sur les bassins. Il y a besoin de collecter des données supplémentaires auprès des pays membres dès que le mécanisme de partage des données est mis en place.

Le modèle a évalué les ressources en eau disponibles pour les bassins transfrontaliers de l’IGAD à 182,8 km3 (111,3 km3 pour les eaux de surface et 71,5 km3 pour les eaux souterraines). Des données supplémentaires, en particulier, des débits journaliers à plusieurs endroits du bassin, sont nécessaires pour améliorer les simulations des ressources en eau.

IGAD
IGAD | Modélisation des ressources en eau
Gestion des ressources en Eau
Etudes & Rapports
OSS
978-9973-856-67-8
2011

Les principales activités de la composante base de données ont consisté en l’analyse des entités requises et des attributs pour le développement de la base de données, la définition du modèle relationnel entre les entités au niveau conceptuel et par la suite pour effectuer l’installation de la Base de données et de tests, la conversion des données et la traduction sémantique, la saisie des données dans le base de données et la génération des données de sortie.

Puisque c’est la première base de données sous-régionale pour les pays membres de l’IGAD, un travail énorme a été fait pour arriver à cet outil utile de gestion de données qui transcende les ressources en eau (de surface et souterraines) de plusieurs sous-disciplines. La base de données construite comprenait à la fois l’identification et des données / informations variables sur les forages, les puits peu profonds, météorologique, hydrologique et des stations de jaugeage de rivière. Au total, 83 064 (quatre-vingts trois mille soixante-quatre) points d’eau ont été introduits dans la base de données régionale.

Les données fournies ont été assez hétérogènes, de différents formats et sémantiques. Des efforts ont été déployés pour les harmoniser avant leur introduction dans la base de données. Cette opération peut être améliorée par un traitement continu. L’enrichissement de la base de données SIG mise en place permettra à l’avenir mettre à jour les cartes thématiques produites par le projet. Cela servira également pour un usage national et l’appui à la prise de décision

Les principaux défauts rencontrés lors de la compilation et analyse des données se présentent comme suit: absence ou fausses coordonnées; duplication; manque d’identifiant, etc. Il y a besoin de surmonter les lacunes et le manque de données en impliquant les coordonnateurs nationaux des pays membres. Comme la construction de la base de données est un processus continu et dynamique, cette question sera traitée à un stade ultérieur du projet.

IGAD
IGAD | Base de données
Gestion des ressources en Eau
Etudes & Rapports
OSS
978-9973-856-71-5
2011

Plusieurs défis socio-économiques ont concerné l’analyse des ressources en eau de la Sous-région de l’IGAD et de leurs usages. Les pays de la sous-région sont dans une ère de graves pénuries d’eau, ce qui soulève le spectre de l’insécurité qui menace l’eau et la perspective d’intensification de la concurrence pour l’eau dans le futur. Le principal défi pour la sous-région est de savoir, entre autres, comment les ressources en eau seront gérées pour satisfaire la demande alimentaire croissante, tout en protégeant en même temps l’accès des personnes pauvres et vulnérables à l’eau auquel dépend leur bien-être.

Ce rapport est basé sur des données nationales qui ont été significativement complétées et quand c’est nécessaire mis à jour avec des données et des informations complémentaires provenant de sources régionales et internationales. Pour atteindre les résultats souhaités de façon plus efficace, l’étude a focalisé l’évaluation et l’analyse de l’utilisation de l’eau dans les secteurs les plus consommateurs d’eau (ce qui était largement dictée par l’absence ou l’insuffisance de données pour les autres secteurs), à savoir les usages de l’eau dans les secteurs domestique, agricole et industriel.

Deux modèles (Model utilisation de l’eau et le modèle PODIUMSIM) ont été examinés pour des applications potentielles dans la quantification, l’évaluation et de projection de l’utilisation de l’eau. Les deux modèles fournissent des outils pour la simulation de scénarios alternatifs de la demande future en eau par rapport aux variations des moteurs de la demande. Alors que la pleine application des modèles a été proscrite par insuffisance de données, ils ont néanmoins fourni le cadre conceptuel utilisé dans cette étude pour travailler sur les projections et les scénarios de la demande en eau future.

Les principaux résultats de la composante socio-économique comportaient, tout d’abord l’évaluation détaillée des principaux moteurs de la demande en eau dans la sous-région, et d’autre part les projections des besoins en eau futurs dans divers scénarios.

Bien que les facteurs conditionnant les pressions sur les ressources en eau soient nombreuses, la population et sa dynamique sera le principal moteur de toutes les demandes, y compris la demande en eau (chapitre 6). La forte croissance démographique est supérieure à l’allure à laquelle les ressources en eau sont développées pour répondre aux divers besoins socio-économiques de la sous-région. A ceci, est associé le financement faible et déséquilibrée du secteur eau et assainissement, avec la tendance à concentrer les infrastructures de l’eau dans les centres urbains et en donnant une priorité moindre aux zones rurales. Les questions de l’eau de la sous-région sont exacerbées par le fait que plus de 75% de la sous-région est classée comme Terre Aride et Semi-aride - ces zones qui sont le plus souvent en état de stress hydrique et à faible potentiel agricole.

Ce rapport fait des recommandations (i) sur la population et ses impacts sur la demande en eau, (ii) sur l’ajustement de la demande en eau et la sécurité alimentaire, et (iii) sur les données et le partage de données.

IGAD
IGAD | Composante Socio-économique
Gestion des ressources en Eau
Etudes & Rapports
OSS
978-9973-856-65-4
2011

L’information recueillie à partir des rapports nationaux, les enseignements tirés de la littérature sur les organisations internationales de bassin hydrographique, et la référence aux conclusions pertinentes des autres composantes de ce projet assemblé à l’expérience personnelle ont été utilisés pour la compréhension des caractéristiques des bassins fluviaux, les domaines clé de développement pour la coopération régionale, des inconvénients de l’absence de coopération, et des avantages qui peuvent découler des actions sous-régionales communes.

Les études nationales examinées ne faisaient pas d’études spécifiques sur les cadres institutionnels nationaux pour la gestion des ressources en eau des sept pays de l’IGAD à part l’inclusion d’informations et de données éparses sur l’études ciblant les ressources en eau, les aspects socio-économiques et environnementales.

Une vision commune, la mission, des objectifs généraux, les politiques et stratégies pour le développement et la gestion des domaines d’intérêt commun ont été développés. Des éléments stratégiques ont été identifiés pour l’harmonisation des stratégies.

Le renforcement des capacités est un processus continu qui reflète la nécessité de la société à répondre à de nouvelles idées et technologies et l’évolution des réalités sociales et politiques. L’insuffisance des capacités institutionnelles dans le secteur de l’eau dans les pays de l’IGAD, pour le développement et la gestion conjointes des ressources en eau partagées, impose une sévère limitation au développement et gestion des ressources en eau.

Les cadres politiques, juridiques et institutionnels ainsi que, les stratégies communes et leurs éléments clés, le protocole de partage et d’échange d’informations et de données, et les plans pour le renforcement des capacités humaines et institutionnelles sont similaires à celle l’OBFT (Organisation de Bassin de fleuve Transfrontalier), et peut être appliquée aux ressources d’une seule ou plusieurs bassins fluviaux partagés dans la sous-région IGAD.

Le développement d’une feuille de route pour l’établissement d’Organisations de Bassins fluviaux transfrontières (OBFT) comprend la mise en place d’un mécanisme consultatif pour chaque bassin transfrontalier. Les politiques, stratégies et objectifs de la coopération et la façon de les atteindre doivent être énoncées dans la proposition permettant aux instruments juridiques destinés à être signé par les Etats membres riverains de l’IGAD d’aboutir à l’accord.

IGAD
IGAD | Cadre institutionnel
Gestion des ressources en Eau
Etudes & Rapports