Publications

OSS
978-9973-856-41-8
2011

La démarche Analyse diagnostique transfrontalière, préconisée par le Fonds pour l’environnement mondial pour les Eaux internationales, a été appliquée aux ressources en eau du Système aquifère d’Iullemeden ; c’est une première sur le continent africain. Il s’agit d’une évaluation objective des faits scientifiques et techniques basée essentiellement sur l’utilisation de la meilleure information disponible et vérifiée. Elle est effectuée de façon trans-sectorielle en se focalisant sur les problèmes transfrontaliers sans ignorer les préoccupations et les priorités nationales. L’ADT sert à déterminer l’importance relative des sources, des causes et ses impacts sur les problèmes transfrontaliers en matière d’eau. Ses objectifs sont : d’identifier, quantifier et fixer des priorités pour les problèmes environnementaux qui ont un caractère transfrontalier ; d’identifier leurs causes immédiates, fondamentales et profondes.

Les principales étapes de l’ADT sont : 1) l’analyse des impacts et conséquences de chaque problème transfrontalier ; 2) la prioritisation finale des problèmes transfrontaliers ; 3) l’analyse des chaînes causales et l’analyse de la gouvernance ; 4) la production et l’adoption du document complet de l’ADT par le comité de pilotage. L’ADT a identifié trois risques majeurs transfrontaliers : (a) la diminution de la ressource, (b) la dégradation de la qualité des eaux, et (c) les impacts de la variabilité/changements climatiques. Cela a évidemment nécessité le développement d’une base de données regroupant plus de 17 200 points d’eau, un système d’information géographique et un modèle mathématique. Ce dernier a, entre autres, mis en évidence la surexploitation de la ressource à partir de 1995 et une interconnexion entre le fleuve Niger et les eaux souterraines. Dans un souci de bonne gouvernance de cette ressource commune stratégique, les pays concernés ont adopté un protocole d’accord pour mettre en place un cadre juridique de concertation pour une gestion concertée et une exploitation équitable et rationnelle.

GICRESAIT
Analyse diagnostique transfrontalière
Gestion des ressources en eau
Etudes & Rapports
OSS
978-9973-856-37-1
2009

La nature est un « bien public mondial » dont la saine gestion est l’affaire de tous. Ses ressources sont cependant limitées, en particulier en zones sèches, où elles sont la principale source de vie, ou de survie, des populations : nourriture, bois de chauffe, eau douce…

Les travaux du réseau d’observatoires de surveillance écologique à long terme (ROSELT/OSS) au cours de ces dix dernières années montrent déjà, dans les sites observés au circum-Sahara, du fait des activités anthropiques et du réchauffement planétaire, un changement de l’utilisation des sols, une fragmentation du paysage et une réduction de la diversité biologique. 130 espèces végétales sont menacées dans les observatoires d’Afrique du Nord et 22 dans les sites ouest-africains. Et pourtant la flore du circum-Sahara comporte des ressources génétiques particulières qui se sont à la longue adaptées à l’aridité croissante de la région et à diverses activités humaines : pâture, agriculture pluviale, cueillette et coupe de bois. Certaines variétés végétales possèdent même des caractéristiques génétiques utilisables dans le monde entier. Le mil issu d’espèces sauvages sahéliennes par exemple, ou le cenchrus cilié utilisé comme fourrage. Ce patrimoine représente une base potentielle pour le développement local des zones sèches, en particulier en Afrique. Un patrimoine à suivre et à évaluer régulièrement.

C’est la mission du réseau ROSELT/OSS : développer des méthodologies harmonisées de collecte et de traitement des données pour évaluer les changements environnementaux – désertification ou dégradation des terres, changement climatique et modification de la biodiversité – et fournir des outils d’aide à la décision pour améliorer la gestion des terres sèches, fragiles, et permettre le maintien des populations.

ROSELT
Indicateurs écologiques du ROSELT/OSS
Surveillance environnementale et biodiversité
Etudes & Rapports
OSS
9773-856-02-3
2003

Agissant en tant que centre d'impulsion et de facilitation, l'OSS s'est appuyé, pour la réalisation du programme SASS, en premier lieu sur l'expertise des institutions spécialisées dans les trois pays, qui disposent d'une importante expérience dans le domaine et sur un large partenariat international. Le Système Aquifère du Sahara Septentrional [SASS], partagé par l'Algérie, la Tunisie et la Libye, renferme des réserves d'eau considérables, qui ne sont pas exploitables en totalité et se renouvellent peu. Le SASS s'étend sur un Million de Km2 ; il comprend les deux grandes nappes du Continental Intercalaire et du Complexe Terminal. Au cours des trente dernières années, l'exploitation par forages est passée de 0,6 à 2,5 milliards de m3/an. Cette exploitation se trouve aujourd'hui confrontée à de nombreux risques : fortes interférences entre pays, salinisation des eaux, disparition de l'artésianisme, tarissement des exutoires... Les simulations réalisées sur le Modèle du SASS ont mis en évidence les zones les plus vulnérables et permis de dresser la carte des risques du SASS... Les trois pays concernés par le devenir du SASS sont amenés à rechercher ensemble une forme de gestion commune du Bassin : la mise en place d'un mécanisme institutionnel de concertation s'avère nécessaire, sa mise en œuvre devant se faire d'une manière progressive. Le présent rapport rend compte de l'ensemble des travaux réalisés dans le cadre du projet SASS, entre janvier 2000 et juin 2002, pour l'élaboration du modèle mathématique du Système Aquifère du Sahara Septentrional. Le présent document est organisé en trois parties :

une première partie intitulée : Caractérisation du système aquifère et Modèle Conceptuel, qui comporte notamment la caractérisation géologique, hydrologique et hydrodynamique du bassin,
une deuxième partie intitulée : Elaboration du Modèle Mathématique, qui décrit les étapes de la construction et du calage du modèle en régime permanent et transitoire,
une troisième partie dédiée à la Réalisation des Simulations Prévisionnelles. Cette partie développe successivement : la définition et la réalisation des simulations exploratoire, la construction d'un modèle miniature du SASS pour l'investigation du réservoir, la définition et la réalisation des simulations prévisionnelles.

SASS
Modèle mathématique du SASS
Gestion des ressources en eau
Etudes & Rapports
OSS
978-9973-856-31-9
2008

Le système aquifère du Sahara septentrional (SASS), partagé par l'Algérie, la Tunisie et la Libye, renferme des réserves d'eau considérables, qui ne sont pas exploitables en totalité et se renouvellent peu. Le SASS s'étend sur un million de km2 ; il comprend les deux grandes nappes du Continental Intercalaire et du Complexe Terminal. Au cours des trente dernières années, l'exploitation par forages est passée de 0,6 à 2,5 milliards de m3/an. Cette exploitation se trouve aujourd'hui confrontée à de nombreux risques : fortes interférences entre pays, salinisation des eaux, disparition de l'artésianisme, tarissement des exutoires... Les simulations réalisées sur le modèle du SASS ont mis en évidence les zones les plus vulnérables et permis de dresser la carte des risques du SASS. Les trois pays concernés par son devenir sont amenés à rechercher ensemble une forme de gestion commune du bassin.

La mise en place d'un mécanisme institutionnel de concertation s’est concrétisée en 2007, avec la création d’une unité de coordination entre les trois pays, sur les eaux souterraines transfrontalières en Afrique.

Ce document présente les principaux résultats obtenus par la mise en œuvre des différentes composantes du projet SASS : acquisition, analyse et synthèse des données hydrogéologiques ; élaboration de la Base de données commune et du système d'information ; développement et exploitation du modèle mathématique du SASS ; caractérisation des risques, études socio-économique et environnementale ; mise en Place d'un mécanisme de concertation pour la gestion commune du bassin. L’OSS, à travers son approche dynamique et multidisciplinaire sur les eaux souterraines transfrontalières du circum-Sahara, a impulsé et facilité la réalisation de ce projet, qui s’est principalement appuyé sur les institutions des trois pays partageant les eaux du SASS, l’Algérie, la Libye et la Tunisie. Les résultats conséquents obtenus dans ce projet conforte ainsi l’OSS dans sa démarche de promouvoir la conscience de bassin sur les eaux partagées d’Afrique, les eaux souterraines en particulier.

SASS
Synthèse du SASS I
Gestion des ressources en eau
Etudes & Rapports
OSS
978-9973-856-40-1
2010

Dans le domaine de l’eau, l'Observatoire du Sahara et du Sahel axe ses activités sur la problématique de la gestion conjointe des aquifères partagés. Il prône la concertation scientifique et technique entre les pays afin de promouvoir la notion de conscience de bassin et édifier des bases solides pour la gouvernance de ces ressources stratégiques. Dans ce processus, la modélisation occupe une place de choix car elle permet d’analyser, de comprendre et de prévoir les phénomènes qui affectent ou pourraient affecter les systèmes aquifères.

L’approche de l’OSS s’articule autour des liaisons entre base de données, système d’information géographique et modèle. Cet ensemble développé dans le cadre des systèmes aquifères du Sahara septentrional (SASS) et d’Iullemeden (SAI) est d’une grande utilité pour les pays et constitue une première étape pour le développement d’outils de gestion efficace. Son premier maillon rassemble les données disponibles de manière structurée. Le second permet de réaliser une cartographie numérique précise des zones présentant un intérêt hydrogéologique particulier. Le modèle, au final, permet de mieux connaître le fonctionnement hydraulique des systèmes aquifères et de servir d’outils d’aide à la décision pour leur gestion rationnelle et concertée.

L’OSS a développé ces outils en étroite collaboration avec les pays et en prenant en considération l’ensemble des bassins aquifères. Les trois pays partageant le SASS (Algérie, Libye, Tunisie) poursuivent l’activité de modélisation du bassin sous la houlette du Mécanisme de concertation mis en place depuis 2008 et hébergé à l’OSS.

Cette note a donc pour objectif d’analyser ce qui a été fait et ce qu’il est possible de faire en matière de modélisation des grands bassins aquifères de l’espace OSS.

SASS
Outils de gestion des systèmes aquifères transfrontaliers
Gestion des ressources en eau
Etudes & Rapports
OSS
978-9973-856-69-2
2011

Le rapport est construit sur trois principaux domaines thématiques environnementaux: sécheresse et désertification, inondations et risques d’érosion, qualité de l’eau et pollution. Ces trois domaines ont été couverts aux niveaux national et sous régional, ce qui signifie que le volume contient une analyse de chacun des sept Etats membres de l’IGAD et une analyse sous régionale générale pour chaque domaine thématique.

De vastes zones de la région IGAD sont arides, semi-arides ou désertiques avec plus de 50 % des terres considérées comme arides ou semi-arides dans certains pays. Les impacts du changement et variabilité climatique sont donc perçus directement par ces pays, notamment les populations rurales les plus vulnérables. Les terres arides et semi-arides sont principalement habitées par les éleveurs itinérants et nomades, dont certains combinent le pastoralisme à l’agriculture. Cependant, leurs habitats sont dénudées de végétation - en particulier les forêts - conduisant à de plus larges impacts environnementaux tels que la dégradation des sols, la réduction des ressources en eau souterraines et de surface, la pollution des sols et des eaux, l’érosion accrue des sols et la faillite des écosystèmes ne jouant pas leurs rôles d’une manière durable.

La croissance démographique rapide et les pauvres structures socio-économiques dans ces pays offrent un sombre avenir aux populations vulnérables. La gravité des inondations a augmenté dans tous les pays de l’IGAD au cours des dernières décennies en raison du changement et variabilité climatique qui rend les pluies hautement imprévisible.

La région de l’IGAD connaît une forte augmentation des découvertes de pétrole et fera face aux problèmes de pollution accrue de la prospection et l’exploitation du pétrole des pays. Le Soudan a déjà connu de graves problèmes avec l’eau produite lors de l’exploitation du pétrole tandis que l’Ouganda passera bientôt à l’étape de production de pétrole dans le Graben Albertine à l’Ouest du pays.

Une note importante pour le présent rapport est l’indépendance du Sud Soudan à partir du Soudan, qui a eu lieu le 9 Juillet 2011. Ce rapport donne des informations qui sont valables pour l’Etat combiné du Soudan. Il n’y avait aucune possibilité de désagréger les données pour les deux pays indépendants au moment de la finalisation du présent rapport.

IGAD
IGAD | Composante Environnementale
Gestion des ressources en Eau
Etudes & Rapports
OSS
978-9973-856-39-5
2013

Le Maghreb est une région où le climat est dominé par l’aridité et où la pluviométrie annuelle moyenne est faible et fluctuante. Il a connu, au cours du dernier siècle, plusieurs épisodes de sécheresse persistante parfois sur plusieurs années, avec des retombées économiques non négligeables. L’insuffisance d’eau affecte d’abord le secteur agricole, qui dépend directement de la pluviométrie, et occupe une superficie importante au Maghreb. Les populations, surtout rurales, sont souvent les premières à trouver des difficultés à satisfaire leurs besoins en eau potable, et à nourrir leur famille et leur bétail, les sécheresses entraînant en général une augmentation des prix des produits agricoles.

Phénomène complexe auquel les pays d’Afrique du Nord sont particulièrement sensibles aujourd’hui, et plus dans le futur selon les conclusions du Groupe intergouvernemental des experts sur l’évolution du climat (2007), la sécheresse est un risque naturel dévastateur et insuffisamment compris. Même si quelques initiatives ont été prises pour gérer les épisodes de sécheresse, il n’existe pas de réels systèmes d’alerte précoce dans les pays maghrébins, faute de moyens et d’informations adéquates. Les actions menées jusque-là sont réactives, fragmentaires et non intégrées. Qu’est-ce qu’une sécheresse ? Quelle est sa typologie ? Ses caractéristiques au Maghreb ? Quelles dispositions sont prises au niveau national pour y faire face ? Quelles sont les lacunes et insuffisances des structures existantes en charge de la gestion de ce phénomène ? Quelle méthodologie adopter pour la mise en place d’un système national opérationnel d’alerte précoce à la sécheresse, véritable outil d’aide à la décision ? Apporter des éléments de réponse, c’est le but du présent ouvrage.

ROSELT
Vers un système d'alerte précoce à la sécheresse
Surveillance environnementale et biodiversité
Etudes & Rapports
OSS
978-9973-856-76-0
2013

Depuis sa création en 1992, l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) a focalisé son intervention sur le développement et la mise en place de systèmes d’observation, d’alerte précoce et de suivi évaluation des programmes d’action environnementaux. L’Organisation a été précurseur en matière de surveillance environnementale grâce à son réseau ROSELT/OSS et DNSE (Dispositifs nationaux de surveillance environnementale). En intégrant à partir de 2003 la dimension économique et sociale à l’«observation écologique», le système de surveillance environnementale a contribué à développer une véritable approche intégrée, multidisciplinaire et multi acteurs dans les observatoires retenus, et dans l’activité de surveillance environnementale en général. La composante socio-économique est désormais intégrée en termes surtout de mode d’usage et d’exploitation des ressources naturelles. La méthodologie et les outils développés dans ce cadre permettent une évaluation de la vulnérabilité des écosystèmes et des populations de sa zone d’action et de prévoir les risques et les mutations environnementales afin d’en atténuer les impacts.

La présente synthèse régionale «socio-économie», appuyée par de nombreux documents (cartes, graphiques et données chiffrées pertinentes) a été réalisée à partir des résultats de la surveillance environnementale dans 11 pays : Algérie, Burkina Faso, Cap vert, Egypte, Kenya, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tunisie. Elle donne un aperçu des caractéristiques des observatoires de la zone circum saharienne et décrit l’évolution de leurs états sur la base d’une méthodologie axée sur l’utilisation d’indicateurs développés par l’OSS et ses partenaires.

Synthèse régionale socio-économie
Surveillance environnementale et biodiversité
Etudes & Rapports
OSS
978-9973-856-75–3
2013

Depuis sa création en 1992, l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) a focalisé son intervention sur le développement et la mise en place de systèmes d’observation, d’alerte précoce et de suivi évaluation des programmes d’action environnementaux. L’Organisation a été précurseur en matière de surveillance écologique à long terme grâce à son réseau ROSELT/OSS. La méthodologie et les outils développés dans ce cadre permettent une évaluation de la vulnérabilité des écosystèmes et des populations de sa zone d’action et de prévoir les risques et les mutations environnementales afin d’en atténuer les impacts.

La présente synthèse régionale «écologie», appuyée par de nombreux documents (cartes, graphiques et données chiffrées pertinents) a été réalisée à partir des résultats de la surveillance environnementale à long terme dans 15 observatoires de la zone circum saharienne. Elle donne un aperçu de leurs caractéristiques biophysiques et décrit l’évolution de leurs états sur la base d’une méthodologie axée sur l’utilisation d’indicateurs développés par l’OSS et ses partenaires.

Synthèse régionale Ecologie
Surveillance environnementale et biodiversité
Etudes & Rapports
OSS
9978
2013

Surveillance Environnementale ; Désertification ; Changement Climatique ; Biodiversité ; Conventions de Rio 

Plaidoyer sur la surveillance environnementale
Surveillance environnementale et biodiversité
Plaidoyer