Une mise en œuvre efficiente des Accords Multilatéraux sur l’Environnement (AME) s’appuie en particulier sur la mise en place de systèmes de Surveillance environnementale qui constituent un outil primordial pour une prise de décision rationnelle et éclairée. En Afrique, et afin de faire face aux dégradations de plus en plus significatives de l’environnement, de nombreuses initiatives internationales ont été engagées, visant le développement de systèmes de Surveillance environnementale couvrant les deux volets biophysique et socio-économique. Ceux-ci sont définit comme un ensemble d’activités d’observation, de suivi et de recherche, sur l’état de l’environnement naturel et humain, et sur son évolution. L’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), de par son expérience en matière de Surveillance environnementale, a œuvré depuis une vingtaine d’années à capitaliser ses acquis par l’élaboration de méthodologies harmonisées et d’outils standardisés qu’il met au profit de ses pays membres. Le présent guide passe en revue les approches, concepts techniques et outils en rapport avec le volet socio-économique et en particulier le développement et le calcul des indicateurs spécifiques. Ce guide s’adresse, aux spécialistes et particulièrement aux techniciens chargés de la Surveillance environnementale. Il constitue ainsi un outil pratique en appui aux activités et enquêtes à l’échelle locale.
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Le Système aquifère du Sahara septentrional (SASS) est un bassin de plus de 1 000 000 km2 partagé par trois pays (Algérie, Libye, Tunisie), dont les réserves en eau sont considérables mais à caractère quasi fossile. Les études antérieures sur le SASS s’étaient focalisées sur les caractéristiques et le fonctionnement de l’aquifère ainsi que sur l’évolution des prélèvements, mais rarement sur la valorisation de l’eau. La phase III du projet SASS vise à restaurer cet équilibre par la promotion d’une gestion durable de la ressource en eau, qui constitue le facteur le plus limitant à toute activité économique stable.
Cette étude relative aux aspects socio-économiques de l’irrigation, qui représente l’un des deux volets principaux du projet SASS III, vise à enrichir les acquis de la connaissance hydrogéologique de la ressource eau par des données socio-économiques et environnementales. Elle analyse le fonctionnement des exploitations agricoles et surtout le comportement réel de l’irrigant en mettant un accent particulier sur sa capacité à s’adapter aux défis qui menacent la durabilité du développement. L’analyse des enquêtes réalisées auprès de 3 000 exploitants a permis d’identifier les principales contraintes à la productivité de l’eau, mais aussi de quantifier l’ampleur de leur impact économique et d’émettre des recommandations pour une meilleure valorisation de la ressource.
gisssant en tant que centre d'impulsion et de facilitation, l'OSS s'est appuyé, pour laréalisation du programme SASS, en premier lieu sur l'expertise des institutions spé-cialisées dans les trois pays, qui disposent d'une importante expérience dans ledomaine et sur un large partenariat internationanal.
Le Système Aquifère du Sahara Septentrional (SASS), partagé par l'Algérie, la Tunisie et laLibye, renferme des réserves d'eau considérables, qui ne sont pas exploitables en totalité et serenouvellent peu. Le SASS s'étend sur un Million de Km2 ; il comprend les deux grandesnappes du Continental Intercalaire et du Complexe Terminal. Au cours des trente dernièresannées, l'exploitation par forages est passée de 0,6 à 2,5 milliards de m3/an. Cette exploitationse trouve aujourd'hui confrontée à de nombreux risques : fortes interférences entre pays, salin-isation des eaux, disparition de l'artésianisme, tarissement des exutoires... Les simulations réal-isées sur le Modèle du SASS ont mis en évidence les zones les plus vulnérables et permis dedresser la carte des risques du SASS....
Les trois pays concernés par le devenir du SASS sontamenés à rechercher ensemble une forme de gestion commune du Bassin : la mise en placed'un mécanisme institutionnel de concertation s'avère nécessaire, sa mise en oeuvre devant sefaire d'une manière progressive. La présente note rend compte de l'ensemble des travaux réalisés, de Juillet 1999 à Décembre2002, pour la mise en oeuvre des différentes composantes du projet SASS : Acquisition,Analyse et Synthèse des données hydrogéologiques ; Elaboration de la Base de Données com-mune et du Système d'Informations ; Développement et Exploitation du Modèle Mathématiquedu SASS ; Mise en Place d'un Mécanisme de Concertation pour la gestion commune du bassin.
Le Système aquifère du Sahara septentrional (SASS) est un bassin de plus de 1000 000 km2 partagé par trois pays (Algérie, Libye, Tunisie), dont les réserves en eau sont considérables mais à caractère quasi fossile.
Dans l’objectif d’asseoir un développement durable dans la région, l’OSS en partenariat avec les trois pays, a dans une première phase élaboré des études ayant permis une meilleure connaissance hydraulique. Cependant, face à la croissance des besoins, notamment dans le secteur agricole, et la nécessité de préserver une ressource peu renouvelable, l’OSS a entrepris la réalisation d’une étude sur la valorisation de l’eau.
Cette étude a porté sur deux composantes :
Une composante socioéconomique qui a consisté notamment en une analyse du fonctionnement des exploitations agricoles et surtout du comportement réel de l’irrigant par le biais d’enquêtes réalisées auprès de 3000 exploitants agricoles. Cette analyse a permis d’identifier les principales contraintes à la productivité de l’eau, de quantifier l’ampleur de leur impact économique et d’émettre des recommandations pour une meilleure valorisation de la ressource.
Une composante Pilotes de démonstration agricole qui a consisté en la mise en œuvre par les exploitants eux-mêmes de six pilotes de démonstration à l’échelle de l’exploitation agricole, traitant de thématiques différentes, dans les trois pays. Les innovations techniques introduites ont visé l’intensification des systèmes de culture, l’économie de l’eau et sa valorisation. Les résultats obtenus après deux campagnes agricoles ont permis d’affirmer qu’il existe des solutions techniques Système Aquifère du Sahara Septentrional efficientes pour la rénovation et la viabilisation des systèmes de culture à l’échelle de l’exploitation agricole.
Les résultats de cette étude ont permis de dégager des recommandations pour une agriculture durable ainsi qu’une meilleure préservation de la ressource.
gisssant en tant que centre d'impulsion et de facilitation, l'OSS s'est appuyé, pour laréalisation du programme SASS, en premier lieu sur l'expertise des institutions spé-cialisées dans les trois pays, qui disposent d'une importante expérience dans ledomaine et sur un large partenariat internationanal.
Le Système Aquifère du Sahara Septentrional [SASS], partagé par l'Algérie, la Tunisie et laLibye, renferme des réserves d'eau considérables, qui ne sont pas exploitables en totalité et serenouvellent peu. Le SASS s'étend sur un Million de Km2 ; il comprend les deux grandesnappes du Continental Intercalaire et du Complexe Terminal. Au cours des trente dernièresannées, l'exploitation par forages est passée de 0,6 à 2,5 milliards de m3/an. Cette exploitationse trouve aujourd'hui confrontée à de nombreux risques : fortes interférences entre pays, salin-isation des eaux, disparition de l'artésianisme, tarissement des exutoires... Les simulations réal-isées sur le Modèle du SASS ont mis en évidence les zones les plus vulnérables et permis dedresser la carte des risques du SASS.... Les trois pays concernés par le devenir du SASS sontamenés à rechercher ensemble une forme de gestion commune du Bassin : la mise en placed'un mécanisme institutionnel de concertation s'avère nécessaire, sa mise en oeuvre devant sefaire d'une manière progressive.
Ce document présente les principaux résultats obtenus par la mise en oeuvre des différentescomposantes du projet SASS : Acquisition, Analyse et Synthèse des donnéeshydrogéologiques ; Elaboration de la Base de Données commune et du Système d'Informations; Développement et Exploitation du Modèle Mathématique du SASS ; Mise en Place d'unMécanisme de Concertation pour la gestion commune du bassin.
Le Système aquifère du Sahara septentrional (SASS) est un bassin de plus de 1 000 000 km2 partagé par trois pays (Algérie, Libye, Tunisie), dont les réserves en eau sont considérables mais à caractère quasi fossile.
La mise en place de « pilotes de démonstration agricole » dans le cadre de la phase III du projet SASS avait pour but de démontrer, dans une approche participative, la faisabilité, l’efficacité et l’efficience de solutions techniques aux problématiques locales de non-durabilité de la gestion et de l’exploitation de la ressource eau en irrigation dans les trois pays.
Six pilotes de démonstration agricole à l’échelle de l’exploitation agricole, traitant de thématiques différentes, ont donc été mis en œuvre chez et par les exploitants eux-mêmes à raison de deux pilotes par pays. Les innovations techniques introduites visaient l’intensification des systèmes de culture, l’économie de l’eau et l’amélioration de sa valorisation à travers le choix de productions à haute valeur ajoutée.
Les résultats obtenus permettent d’affirmer qu’il existe des solutions techniques efficientes pour la rénovation et la viabilisation des systèmes de culture à l’échelle de l’exploitation agricole. Il reste néanmoins à fiabiliser et à valider ces résultats à plus grande échelle spatiale dans des pilotes de « système de production » intégrant les diverses contraintes structurelles locales au développement de l’irrigation dans la zone SASS.
Agence Nationalledes Ressources Hydrauliques(ANRH, Algérie)LESPARTENAIRESDirection Générale des Ressources en Eau(DGRE, Tunisie)General Water Authority(GWA, Libye)Fonds Internationanal deDéveloppement AgricoleDépartement du Développement et de la Coopération SuisseUNESCOOrganisation des Nations-unies pour l’Alimentation et l’AgricultureAllemagne (GTZ)Fonds Français pourl’Environnement Mondial (FFEM)Fonds Mondial pour l’Environnement(GEF)Suisse Federal Institute ofTechnology Zurichgisssant en tant que centre d'impulsion et de facilitation, l'OSS s'est appuyé, pour laréalisation du programme SASS, en premier lieu sur l'expertise des institutions spé-cialisées dans les trois pays, qui disposent d'une importante expérience dans ledomaine et sur un large partenariat internationanal.
Le Système Aquifère du Sahara Septentrional [SASS], partagé par l'Algérie, la Tunisie et laLibye, renferme des réserves d'eau considérables, qui ne sont pas exploitables en totalité et serenouvellent peu. Le SASS s'étend sur un Million de Km2 ; il comprend les deux grandesnappes du Continental Intercalaire et du Complexe Terminal. Au cours des trente dernièresannées, l'exploitation par forages est passée de 0,6 à 2,5 milliards de m3/an. Cette exploitationse trouve aujourd'hui confrontée à de nombreux risques : fortes interférences entre pays, salin-isation des eaux, disparition de l'artésianisme, tarissement des exutoires... Les simulations réal-isées sur le Modèle du SASS ont mis en évidence les zones les plus vulnérables et permis dedresser la carte des risques du SASS.... Les trois pays concernés par le devenir du SASS sontamenés à rechercher ensemble une forme de gestion commune du Bassin : la mise en placed'un mécanisme institutionnel de concertation s'avère nécessaire, sa mise en oeuvre devant sefaire d'une manière progressive.
La présente étude réalisée par le Professeur Mustapha BESBES, dans le cadre du projetTCP/RAB/0065 à la demande conjointe de l'Organisation Mondiale de l'Agriculture et del'Alimentation (FAO) et de l'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), constitue une premièretentative pour la mise en place des réseaux d’observation du SASS (Piézométrie et qualité).
Le présent document vise à renseigner « la partie écosystème » en proposant une démarche conceptuelle et méthodologique d’élaboration des indicateurs de changements environnementaux à long terme, qui se manifestent au niveau des écosystèmes ou systèmes biophysiques, notamment par l’utilisation et la valorisation des séries historiques de données écologiques disponibles sur les observatoires.
L’objectif de ce document est de présenter une approche ROSELT/OSS d’élaboration des indicateurs des changements écologiques, en tenant compte des approches internationales en la matière. la démarche conceptuelle et méthodologique présentée, basée sur l’étude de la biodiversité végétale, vise à identifier et valider les indicateurs de la biodiversité et des changements écologiques à long terme.
Le présent document présente les méthodologies destinées, en fonction des produits souhaités, à structurer l’information recueillie et à définir progressivement le kit minimum de données communes au réseau :
- Les concepts et propositions méthodologiques pour l’étude des changements environnementaux, notamment la désertification
- L’outil de traitement de l’information environnementale : Système d’Information sur l’Environnement à l’échelle Locale (SIEL)
Il présente également le dispositif ROSELT/OSS pour le recensement et la circulation de l’information, comprenant un outil de gestion de métadonnées et le site Internet.
Environnement ; observatoire ; surveillance ; système d'information géographique ; désertification ; indicateur écologique ; indicateur socioéconomique ; aide à la décision ; méthodologie ; cartographie ; collecte de données ; traitement de données ; programme de recherche ; SIEL - Système d'Information sur l'Environnement a l'Echelle Locale