L’unité de coordination du Mécanisme de concertation du Système Aquifère du Sahara septentrional (SASS) a organisé à Tunis, la 13e session du Comité Technique Permanent. Dans ce cadre, elle a présenté le bilan de ses activités, ainsi que ses états financiers. Les représentants des trois pays partageant le Système Aquifère du Sahara Septentrional (Algérie, Tunisie, Libye), ont aussi examiné l’évolution de l’étude relative à l’analyse des besoins en matière de coopération transfrontalière et les options pour l’améliorer, ainsi que l’opportunité de montage de projets de développement.
Il convient de rappeler que le Mécanisme de concertation du SASS, (partagé par l’Algérie, la Libye et la Tunisie) créé en 2006, sous l’impulsion de l’OSS, poursuit les efforts pour soutenir et renforcer la coopération entre les trois pays. Il est un des rares mécanismes de gestion des eaux souterraines existants dans le monde.
Son programme comporte plusieurs activités scientifiques et techniques conjointes, dont principalement l’actualisation de la base de données et le suivi des indicateurs de gestion de la ressource partagées entre les trois pays. Il est dirigé par une Unité de coordination tournante biannuelle, basée à l’OSS. C’est la Libye qui assume actuellement la direction du Mécanisme de Concertation en la personne de Dr. Hussein Talloua, pour un mandat de deux ans (juillet 2019 – juillet 2021), et dont les bureaux sont abrités au siège de l’OSS à Tunis.
Le Système Aquifère du Sahara septentrional (SASS) couvre une superficie de 1 million de km2, et contient des réserves d’eau stratégiques pour contribuer à satisfaire les besoins domestiques et agricoles et le développement de la région.